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Des jeunes agriculteurs intègrent le solaire dans leur projet d’installation

Alexis Charpentier est exploitant dans l’Indre en grandes cultures tandis que Julien Soulé est éleveur dans le Gers. Si leur système et productions diffèrent, ils se rejoignent sur un point. Tous deux ont fait le choix de construire des bâtiments agricoles équipés de panneaux photovoltaïques dans le cadre de leur installation.

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Dans un contexte de hausse des coûts de l’énergie, les solutions photovoltaïques sont scrutées de près par les porteurs de projet. A l’aube de leur carrière professionnelle, les jeunes agriculteurs ou agricultrices ont tout intérêt à étudier la question. « Le solaire pourra financer un bâtiment, assurer un revenu complémentaire régulier, améliorer la performance énergétique de l’exploitation, tout en répondant aux enjeux environnementaux. Chaque cas requiert une attention particulière tant les options techniques, contractuelles et financières sont nombreuses », explique Nicolas Ufferte, Directeur de Photosol Mobexi.

Un bâtiment moderne pour l’élevage de Mirandaises

Julien Soulé est installé avec son père depuis 2021 dans le Gers en polyculture-élevage. Il élève des brebis ainsi que des vaches de race mirandaise. « Le bâtiment d’élevage était la pièce maîtresse de mon installation. Je voulais un outil de travail moderne qui simplifie le travail et contribue au bien-être des animaux », assure Julien Soulé. Ce bâtiment rêvé, il l’a dessiné lui-même. Pour le financer, il a rapidement pensé à investir dans une centrale solaire. Sur la base d’un projet bien muri, Julien Soulé a contacté plusieurs entreprises spécialisées dans l’énergie solaire. Ce sera finalement Photosol-Mobexi qui sera retenue « parce qu’ils se sont adaptés à mon projet et proposaient un accompagnement clé en main ».

Stockage en grandes cultures et revenu complémentaire

Alexis Charpentier est en cours d’installation avec ses anciens patrons dans une exploitation située dans l’Indre, d’environ 400 ha de SAU dont 250 ha irrigables. Les associés y cultivent du blé, de l’orge, du colza, du pois, de la luzerne et du maïs. « Mon installation impliquait un agrandissement et le besoin de stockage complémentaire », précise Alexis Charpentier. La construction de bâtiments photovoltaïques semblait coller au besoin du Gaec. « Nous avons fait une étude technico-économique avec Photosol-Ener5 qui nous a confortés dans notre projet », ajoute Alexis Charpentier. Une fois l’accord de la banque obtenu, ce ne sera pas un mais deux bâtiments qui sortiront de terre. Pour le premier, un contrat de revente exclusive à EDF a été signé pour des raisons de rapidité administrative. Pour le deuxième, les associés ont opté pour l’autoconsommation. « Nous souhaitons tendre au maximum vers l’autonomie. L’énergie nous servira à irriguer et sécher nos céréales notamment. » L’obtention d’un revenu régulier et sécurisé pour les associés du Gaec a aussi clairement pesé dans la balance.

Projets solaires : du cas par cas

Si Alexis Charpentier et Julien Soulé ont fait appel à Photosol pour la construction de leurs bâtiments photovoltaïques, ils restent investisseurs. « C’est une des façons de monter un projet, explique Jean-Baptiste Scrémin, responsable commercial Photosol. Soit l’agriculteur finance lui-même ses panneaux et revend l’électricité à EDF, soit Photosol porte l’investissement et loue la toiture à l’agriculteur. Quel que soit le cas, nous veillons à ce que le solaire s’adapte au projet agricole et non l’inverse. Il y a de belles évolutions techniques et réglementaires, le contexte est favorable en ce moment. »

Les deux jeunes agriculteurs sont unanimes sur l’importance d’y réfléchir quand on s’installe. « Mes parents ont mis 30 ans à rembourser leur investissement. Moi, dès la première année, le soleil me paie mon bâtiment, son aménagement et ses équipements. Je le vois comme une chance », estime Julien Soulé.

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